Pourquoi nous lançons Cybernetica?

Nous sommes passés, sans mode d’emploi du numérique triomphant au numérique de l’incertitude.

Pourquoi  nous lançons Cybernetica?

Un nouvel espace de réflexion

Cybernetica est une maison d’édition et un think tank dédié au Numérique de l’Incertitude.

Il a été créé par Tariq Krim, entrepreneur emblématique du Web et pionnier de l’Internet géopolitique, et de son parcours.

Depuis 2019, il documente et analyse la fin de l’Internet tel que nous l’avons toujours connu pour comprendre les nouvelles règles du jeu d’un monde numérique fragmenté.

Notre seule certitude, c’est que nous ne reviendrons pas au monde d’avant 2019.

La géopolitique a fait pivoter la Tech et la Tech a transformé à jamais la guerre et la géopolitique.
Dans notre monde de Tech, d’IA, de Cyber et de Géopolitique, la communication a remplacé la réflexion, les influenceurs ont remplacé les experts, ou les responsables en conformité ont remplacé les développeurs, il est urgent de proposer une approche différente, à la fois dans sa forme comme dans ses hypothèses.

Une voix différente, une voie différente.

Cybernetica est la continuité logique du combat personnel de Tariq Krim pour faire émerger d'autres idées, d'autres produits et d'autres scénarios sur le futur de la technologie.

Depuis plus de 30 ans, Tariq Krim est une voix singulière du monde numérique en France.

Un parcours numérique atypique entre la France et la Silicon Valley

Hacker dans les années 80, développeur et journaliste dans les années 90, entrepreneur depuis les années 2000, il a aussi été le conseiller officiel (et officieux) de plusieurs gouvernements sur les questions technologiques. 

Il a notamment suggéré en 2008 que la France, qui accueillait le G8 en 2011, organise un événement satellite exclusivement dédié au numérique, le eG8. Ce sera la première fois que les chefs d’État et les acteurs du numérique se rencontreront à haut niveau en France.

Une vision entrepreneuriale 

En tant que créateur de Netvibes et Jolicloud, deux start-up iconiques du Web 2.0, il démontre que la compétition avec notamment Google sur des produits grand public (page d'accueil personnalisée et ordinateur cloud) est possible depuis la France, car les talents nécessaires existent, et qu’il est tout à fait possible de bâtir des alternatives complètes, totalement souveraines.

Tariq KRIM en couverture du Guardian (2006) avec les principaux fondateurs du Web 2.0 (Netvibes, Flickr, Google Docs, Twitter, Wikipedia, Digg, Delicious, Craiglist, Last FM et Wordpress)

Bien que primés et adulés aux États-Unis (vainqueur, puis finaliste consécutivement de deux Crunchies Awards, les “Oscars du Web”, décernés par les meilleurs magazines Tech de la Silicon Valley à l'époque), Netvibes et Jolicloud (le premier service de Cloud Souverain grand public) ne sont pas vraiment soutenues en France. Pire, l’État préfèrera acheter des solutions américaines concurrentes.

Une vision politique de l'innovation 

Pour éviter que la prochaine génération d’entrepreneurs français ne soit confrontée aux mêmes difficultés, Tariq Krim accepte une mission du gouvernement sur l’aide aux talents du numérique. Ses prises de position et ses  propositions (fiscalité des stocks-options, visa entrepreneur Tech, création d’un poste de CTO du gouvernement et d’une direction du numérique, apprentissage du code, mise en avant des développeurs), seront reprises lors de la création de la French Tech.

S’il est en phase sur le fait que l’État doit soutenir les start-up, il est en désaccord avec le fléchage massif des investissements pour l’innovation vers des projets peu technologiques. Derrière le seul objectif affiché de créer des licornes, il regrette que les dizaines de milliards dépensés ne viennent pas aussi en appui d’une réelle politique de souveraineté numérique durable.

L'une des voix fortes pour défendre la souveraineté numérique

Dans une tribune publiée par le Point, Comment la France s’est vendue aux GAFAM, et son ebook, Lettre à ceux qui veulent faire tourner la France sur l’ordinateur de quelqu’un d’autre, envoyé aux candidats de la présidentielle 2022, il ouvre le débat public sur le besoin urgent d’une politique de souveraineté numérique.

Focalisé sur sa stratégie de Startup Nation accolée aux grandes plateformes américaines, l'État ne souhaite pas aller dans cette direction. Avant de changer d’avis suite à la crise du Covid et la guerre en Ukraine, qui ont mis en lumière une grave déficience dans nos capacités numériques.

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Il est intéressant de constater que désormais, le ministère de l’économie est aussi celui de la souveraineté numérique.

Une vision humaniste du Web

En parallèle des questions de souveraineté, ce sont les attentats du 13 novembre 2015 qui lui font prendre conscience que l’Internet, et surtout les réseaux sociaux, se sont transformés en environnements toxiques et qu’ils ont totalement échappé à notre contrôle.

En 2016, il publie Drifting, un manifeste pour un Slow Web traduit en 5 langues et publié notamment par Die Zeit en Allemagne. Il propose de réfléchir à une nouvelle  façon de construire les applications, plus respectueuse des données privées et de l’intimité des utilisateurs. Une vision apaisée du numérique qu’il défend dans le monde entier (MIT, World Economic Forum, Copenhagen Tech Festival, Web Summit).

L’un des pionniers de l’Internet géopolitique

Tariq KRIM InCyber 2024 à Lille. "The State of the Splinternet"

Parce qu’il porte une vision particulière et intime du numérique, nourri par ses conversations avec les fondateurs des plus grandes plateformes, les leaders politiques français et  internationaux, mais aussi par l’évolution de la géopolitique mondiale, il prédit, un Splinternet — une nouvelle fragmentation géographique de l’Internet commercial et un rapprochement entre la Russie et la Chine.

Avec l’évolution de la guerre en Ukraine et dans le Haut-Karabakh, il étudie la rapide militarisation de l’Internet commercial et les allégeances géopolitiques prises par des grandes plateformes de ces conflits. Alors qu’une partie de l’Europe se convertit enfin à une nouvelle politique de défense, il soutient la création d’une industrie de Défense Tech européenne souveraine qui pourrait, en cas d’isolement,  devenir une alternative aux grands projets américains, chinois et russes dans le domaine.

Géopolitique de l'IA

Avec la popularisation de l’IA générative, il introduit le concept d’autonomie cognitive et s'intéresse à la course entre États pour acquérir de nouvelles capacités cognitives notamment en Europe et les conséquences culturelles. En 2024, sa présentation annuelle "The State of the Splinternet" sera entièrement dédiée à ces questions.

Cybernetica, un lieu pour approfondir cette vision

Depuis 2020, il est régulièrement invité par les cercles de défense (IHEDN, FIC, Cyber commandement) pour parler de l’évolution de l’Internet géopolitique. C’est lorsqu’une partie de ses travaux est reprise par l'exécutif lors d’un conseil de défense que germe en lui l'idée d’un espace de réflexion (think tank).


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Cybernetica a été imaginé comme un lieu pour organiser et structurer cette réflexion, mais aussi pour aider une nouvelle génération de leaders à s’affirmer dans ce Numérique de l’Incertitude.

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